05/07/2020

En plus de la présentation des produits NTN-SNR  distribués en Algérie par trois importateurs autorisés — BEI (Béjaïa) qui propose également des solutions complètes en termes d’équipements de maintenance ; Parts FI à Alger ; Almetal Bearings à Sétif — les formateurs ont développé une thématique qui a pour intitulé «La contrefaçon sur le marché des roulements». A ce titre, l’expert, formateur et responsable commercial de NTN-SNR Roulements, Matthieu Onfray, a déclaré à El Watan que «la contrefaçon touche essentiellement le roulement standard à bille et ceux les plus vendus dans l’industrie, soit de marque SNR ou NTN. Son impact est très négatif car elle met dans le doute le client, qui perd confiance dans la marque».

Afin de contrer un tant soit peu ce phénomène de la contrefaçon, le roulementier multiplie les actions de sensibilisation sur le terrain. En plus du dispositif juridique mis en place par l’Etat algérien dans la lutte contre les contrefacteurs, Matthieu Onfray juge nécessaire de compter sur la communication : «La lutte contre la contrefaçon passe également par la publicité, la communication à travers ce type de séminaires de formation et de mise en avant de la partie technique des produits NTN-SNR.» Et d’ajouter que malgré «l’obligation faite par la loi algérienne à toutes les sociétés d’importation d’apposer des étiquettes en arabe avec le nom de la société, le pays d’origine, etc. un roulement avec cette étiquette est un gage de qualité, mais l’idéal c’est que les utilisateurs passent par nos trois distributeurs autorisés».

Le problème de la contrefaçon qui nuit aux entreprises, aux consommateurs ainsi qu’à l’économie du pays est réel. NTN-SNR qui détient 12% du marché mondial, est destinataire, périodiquement, de rapports l’alertant de la circulation de produits contrefaits du même type. Notre interlocuteur dira à ce sujet qu’«il y a eu des  plaintes des utilisateurs, celles qui nous préviennent via nos trois distributeurs autorisés en Algérie et de la société Katri, chargée de suivre notre marché localement et qui nous alertent avant d’engager une procédure judiciaire qui prend beaucoup de temps malheureusement».

De son côté, Salim Khebbab de la société Katri, agent qui suit le marché pour le compte de NTN-SNR, a déclaré que «l’étiquetage est une bonne chose pour la traçabilité du produit et permet de repérer des contrefacteurs, mais il est limité. En théorie, le dispositif algérien est très bien, puisqu’il permet de dépister le produit, la difficulté c’est que le contrefacteur s’adapte, s’organise et contourne le dispositif. Et c’est là que se situe le problème pratiquement».

Parmi les actions que la société Katri propose,  «la constitution de dossiers sur les produits des entreprises comprenant leurs caractéristiques afin que les Douanes puissent identifier le produit de qualité premium du faux», ajoute M. Khebbab.
Tout compte fait, les professionnels de NTN-SNR privilégient l’intensification de la communication à l’endroit des utilisateurs, qui sont conviés à traiter uniquement avec les distributeurs de la marque en Algérie.